serie 21

Publié le par minhaj-salafya

 

 

TITRE 26

DE LA VISITE PIEUSE (Omra)

CHAPITRE III. - Combien de fois le Prophète fit-il la visite pieuse ? 

1. Modjâhid a dit : "J'entrai un jour à la Mosquée (de Médine) avec 'Orwa ben Ez Zobaïr. Ibn 'Omar était assis adossé contre la chambre de 'Aïcha, et des fidèles, à ce moment faisaient dans la Mosquée la prière du milieu de la matinée. Nous interrogeâmes Ibn 'Omar au sujet de cette prière ; il nous répondit : "C'est une innovation." Ensuite ayant interrogé Ibn 'Omar pour savoir combien de fois l'Envoyé d'Allah (sala Allah alayhi wa salem) avait fait la visite pieuse, il répondit : "Quatre fois dont une au mois de redjeb." Nous n'osâmes pas lui faire d'observation, mais comme nous entendîmes le bruit que faisait 'Aïcha, la mère des musulmans, en se nettoyant les dents dans la pièce voisine, 'Orwa lui cria : "Ô mère, ne viens-tu pas d'entendre ce qu'a dit Abou 'Abderrahmân ? - Et qu'a-t-il dit ? demanda-t-elle. - Il a dit, reprit 'Orwa, que l'Envoyé d'Allah (sala Allah alayhi wa salem) avait fait quatre visites pieuses, dont une au mois de redjeb. - Allah fasse miséricorde à Abou 'Abderrahmân, s'écria 'Aïcha ; le Prophète n'a pas fait une seule visite pieuse sans que ce fils de 'Omar fût présent, et jamais il n'a fait de visite pieuse pendant le mois de redjeb." (Al-Boukhari)

 

TITRE 27
DU PELERIN EMPÊCHE

CHAPITRE PREMIER. - De celui qui est empêché d'accomplir la visite pieuse

"D'après Nâfi', un des fils d'Abdallah dit à son père : "Tu devrais rester ici."
D'après 'Ikrima, Ibn 'Abbâs a dit : "L'Envoyé
d'Allah (sala Allah alayhi wa salem) ayant été empêché (d'accomplir les rites), se rasa la tête, eut commerce avec ses femmes et égorgea sa victime. L'année suivante, il fit la visite pieuse." (Al-Boukhari)

(PS : ce hadith est rarement dans ce temps ci qu'une personne soi empéché de faire une omra, maintenant c une liberté de la faire pa comme au temps du prophete (sala Allah alayhi wa salem))

 

TITRE 28

 DE L'EXPIATION DU DELIT DE CHASSE ET D'AUTRES CHOSES ANALOGUES

CHAPITRE III. - Du cas où les gens en ihrâm, voyant une pièce de gibier, se mettent à rire et donnent ainsi l'éveil à un homme qui n'est pas en ihrâm.

(des choses particuliere qui se passaient pendant qu'une personne été en ihram)

1. Abou Qatâda a dit : "Nous partîmes avec le Prophète (sala Allah alayhi wa salem)  l'année de El Hodaïbiyya ; ses compagnons prirent l'ihrâm, mais moi je ne le pris pas. Comme on nous avait informé qu'un groupe d'ennemis était à Ghaïqa, nous marchâmes dans cette direction. Mes compagnons ayant aperçu un âne sauvage se mirent à rire entre eux et alors je regardai et vis l'animal. Je lançai mon cheval sur cet âne sauvage ; je le transperçai et l'abattis sur place ; puis j'appelai à mon aide mes compagnons (pour le porte) ; ils refusèrent de m'aider. Nous mangeâmes de la chair de cet animal et j'allai rejoindre le Prophète (sala Allah alayhi wa salem), car nous craignions d'en être séparés. Tantôt je forçais l'allure de mon cheval, tantôt j'allais au pas ; enfin au milieu de la nuit je rencontrai un homme de Benou Ghifâr et lui dis : "Où as-tu laissé le Prophète (sala Allah alayhi wa salem)? - A Ta'hin, me répondit-il, et il allait faire la sieste à Es Soqyâ." Je continuai ma recherche jusqu'à ce que j'eus rejoint l'Envoyé d'Allah (sala Allah alayhi wa salem) : "Ô Envoyé d'Allah, lui dis-je, tes compagnons t'envoient le salut et la miséricorde d'Allah. Ils craignent d'être séparés de toi par l'ennemi ; attends-les." Il attendit en effet, puis je lui dis : "Ô Envoyé d'Allah, nous avons tué à la chasse un âne sauvage et il nous en reste un quartier." Alors s'adressant à ses compagnons qui étaient en ihrâm, l'Envoyé d'Allah (sala Allah alayhi wa salem) leur dit : "Mangez-en". (Al-Boukhari)

 

 TITRE 29
DES MERITES DE MEDINE

CHAPITRE PREMIER. - Du territoire sacré de Médine.

3. D'après Abou Horaïra (qu'Allah l'agrée), le Prophète (sala Allah alayhi wa salem) a dit : "Sur ma demande, tout l'espace entre les deux champs de pierres (il s'agit de ces champs couverts de pierres noires d'origine volcanique que l'on appelle  (hora)حرة  ou (laba) لابة ) de Médine est territoire sacré." Abou Horaïra ajoute : "Le Prophète (sala Allah alayhi wa salem) alla trouver les Benou Hâritsa : "Ô Benou Hâritsa, leur dit-il, il me semble que vous êtes sortis du territoire sacré." Puis, se retournant, il ajouta : "Non, vous y êtes encore." (Al-Boukhari)

 

TITRE 30
DU JEÛNE

CHAPITRE PREMIER.
- De l'obligation du jeûne pendant le mois de ramadân. - De ces mots du Coran : "Ô vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit, comme il a été prescrit à ceux qui étaient avant vous. Peut-être craindrez-vous (le Seigneur)" (sourate II, verset 179).

3. D'après 'Aïcha (qu'Allah l'agrée), les Qoraïchites jeûnaient le jour de 'Achourâ aux temps antéislamiques. Le Prophète (sala Allah alayhi wa salem)  ordonna ce jeûne jusqu'au jour où fut prescrit celui du ramadân. Le Prophète (sala Allah alayhi wa salem) a dit : "Celui qui la veut peut jeûner ce jour-là ; mais celui qui veut manger ce jour-là peut le faire." (Al-Boukhari)

(l'un des sujet tiré de ce hadith est l'obligation de jeuné le mois de ramadan, ce hadith pe etre revue dans le jeune concerant le jour de achoura)

 

TITRE 31
DE LA PRIERE EN (COMMUN) PENDANT LES NUITS DE RAMADÂN

CHAPITRE PREMIER.  Du mérite de celui qui prie (la nuit) en ramadân.

3. 'Aïcha (qu'Allah l'agrée) rapporte qu'une nuit le Prophète (sala Allah alayhi wa salem)  sortit au milieu de la nuit et alla prier dans la mosquée. Des fidèles firent la même prière que lui. Le lendemain matin, la chose fut racontée ; un plus grand nombre de fidèles se réunirent, et, quand le Prophète (sala Allah alayhi wa salem)  fit la prière, ils la firent avec lui. Le lendemain matin, on raconta ce qui venait de se passer et, la troisième nuit, les fidèles se trouvèrent en grand nombre à la mosquée. Le soir, le Prophète (sala Allah alayhi wa salem)  se rendit à la mosquée ; il pria et les fidèles prièrent avec lui. La quatrième nuit, la mosquée fut trop étroite pour contenir les fidèles. Le Prophète (sala Allah alayhi wa salem)  vint pour faire la prière du matin et, quand il l'eut achevée, il se tourna vers les fidèles, fit la profession de foi et dit (sala Allah alayhi wa salem)   : "Ensuite ; je n'ignorais pas que vous fussiez ici, mais j'ai craint que cette prière en commun ne devenant obligatoire pour vous, vous ne puissiez pas la faire." Quand le Prophète (sala Allah alayhi wa salem)  mourut les choses étaient dans le même état. (Al-Boukhari)

 

TITRE 32
DE L'EXCELLENCE DE LA NUIT DU DESTIN

CHAPITRE II. - On doit chercher la nuit du destin dans les sept dernières nuits (du Ramadân).

2. Abou Salama (qu'Allah l'agrée) a dit : "Comme j'interrogeai Abou Sa'îd, qui était un de mes amis, il me répondit : "Nous étions en retraite spirituelle avec le Prophète (sala Allah alayhi wa salem) pendant la deuxième décade du ramadân. Dans la matinée du vingtième jour, le Prophète (sala Allah alayhi wa salem) sortit et nous adressa les paroles suivantes : "On m'a montré (en songe) la nuit du destin, puis on m'en a fait perdre le souvenir - ou : j'en ai perdu le souvenir. Cherchez-la dans la dernière décade (du ramadân) parmi les nuits impaires. Je me suis vu (ce jour-là) me prosternant dans l'eau et la boue. Que ceux qui ont fait la retraite spirituelle avec l'Envoyé d'Allan, reprennent leur retraite." Nous la reprîmes. A ce moment nous ne voyions pas dans le ciel le moindre flocon de nuage. (Tout à coup) une nuée arriva et la pluie tomba au point de couler par le plafond de la mosquée qui était fait de branches de palmiers. Le second appel à la prière fait, je vis l'Envoyé d'Allah se prosterner dans l'eau et la boue si bien que j'aperçus des traces de boue sur son front." (Al-Boukhari)

 

TITRE 33
DE LA RETRAITE SPIRITUELLE.

CHAPITRE PREMIER. - De la retraite spirituelle (i3tikaf) pendant la dernière décade (du ramadân). - La retraite spirituelle se fait dans toutes les mosquées, conformément à ces mots du Coran : "N'ayez point commerce avec elle, quand vous êtes en retraite spirituelle dans les mosquées. Tels sont les préceptes de Dieu, ne vous approchez donc pas de vos femmes. C'est ainsi que Dieu explique ses signes aux fidèles avec l'espoir qu'ils le craindront." (sourate II, verset 183)

3. D'après Abou Sa'îd El Khodry (qu'Allah l'agrée), l'Envoyé d'Allah (sala Allah alayhi wa salem) faisait la retraite spirituelle pendant la deuxième décade du mois de ramadân. Une année, il avait fait durer la retraite spirituelle jusqu'à la vingt et unième nuit au matin, moment où il sortait de sa retraite (habituellement). "Ceux, dit-il alors, qui ont fait la retraite spirituelle avec moi, qu'ils continuent à la faire pendant la dernière décade. J'ai vu cette nuit (la nuit du destin) et on m'en a fait perdre le souvenir ; je me suis vu me prosternant dans l'eau et dans la boue le lendemain matin de cette nuit-là. Cherchez-la dans la dernière décade et cherchez-la parmi les nuits impaires." Cette nuit-là la pluie tomba du ciel et l'eau pénétra dans la mosquée dont le toit était fait de branches de palmier. "J'ai vu de mes yeux l'Envoyé d'Allah (sala Allah alayhi wa salem) portant sur le front des traces d'eau et de boue, le matin de la vingt et unième nuit." (Al-Boukhari)

 

Publié dans hadiths

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